Bruno Rédarès est né à Arles en 1960, ville où il réside. Sa passion pour les destinations lointaines, au début des années 80, l’amène à la photographie de manière autodidacte. Dès cette période, il travaille dans la photo d’illustration, place ses images en agence et enchaîne sur différents reportages.


Inconditionnel de Venise, c’est un habitué du Carnaval et après une dizaine d’années de fréquentation, il publie en 1998 son premier livre, « Le Carnaval des Vénitiens » aux Editions Marval.


Particulièrement attaché à sa ville, il a tenu à poser son regard sur les Ateliers du chemin de fer arlésien et à marquer de sa sensibilité la période transitoire entre la fermeture du site industriel et la nouvelle ère qui vient de s’ouvrir. Un nouveau livre édité en 2000 témoigne de ce travail et représente un véritable devoir de mémoire du lieu.


Sa fréquentation dans le callejón de l’amphithéâtre arlésien durant plus d’une quinzaine d’années et ses connaissances du mundillo lui ont permis d’acquérir une belle reconnaissance photographique dans le milieu taurin.


Le Nu, reste toutefois l’un de ses sujets de prédilection qu’il pratique depuis plus de trente ans.

Créateur du Festival Européen de la Photo de Nu à Arles en 2001, son nom est associé aux grands photographes de cette thématique. Maître de stage, il organise régulièrement des master-class, animations et rencontres sur ce thème, dans des festivals et manifestations en France mais aussi à l’étranger.


En 2020, il édite à compte d’auteur, un premier ouvrage rétrospective « Vingt ans et plus… » qui retrace 25 années de photographies de Nu.


Également un travail commun, de longue date avec l’artiste peintre Tikho, qui donne naissance à des techniques mixtes, œuvres uniques. Un « duende pictural » orienté principalement sur le nu et la tauromachie, associant peinture et photographie.


Bruno Rédarès utilise la couleur ou le noir et blanc selon le sujet traité, mais avoue une préférence pour le monochrome. Le noir et blanc argentique reste pour lui l’aristocratie de la photographie.


Habitué des cimaises, il compte à son actif plus d’une centaine d’expositions. Ses images dégagent une réelle sensibilité, un code émotionnel transmettant au lecteur le partage d’un moment, d’un lieu ou d’une vision onirique.


Nombre de ses œuvres font partie de collections privées et publiques.